La psychologie énergétique
Il s’agit d’une science qui combine la psychologie, les neurosciences, la médecine énergétique chinoise, la physique quantique. Les changements s’opèrent donc au niveau neuronal (des neurones), génétique (sur l’expression des gènes), énergétique etc. La plupart des outils que j’utilise (EFT, Matrix Reimprinting, TAT, logosythèse, TFT, AIT) font partie de cette catégorie. Je considère que l’être humain est complexe et qu’il est nécessaire de travailler à différents niveaux pour pouvoir l’aider à évoluer dans la globalité de son Être. En effet l’être humain possède différents corps subtils tel que le corps astral (ou corps émotionnel), le corps mental (ou corps de la réflexion), le corps causal (ou karmiques) etc. Les mémoires à libérer peuvent être présentes dans chacun des corps, dans les chakras, dans nos cellules, dans le champ d’information morphogénique etc.
Les parts de personnalité
J’utilise un référentiel qui considère que nous sommes constitués de sous-personnalités (ou différentes parts de personnalité), ou d’archétypes. Les études récentes en neurosciences montrent maintenant cette multiple dimension de parts de personnalités qui nous constitue.
Il y a par exemple la part de l’enfant intérieur, du critique intérieur, de l’auto-saboteur, la part qui veut tout contrôler, la part qui anesthésie les émotions etc. Parfois durant la séance nous nous adressons à l’une de ces parts afin de rétablir un équilibre intérieur et de comprendre ce qui s’est joué dans la vie de la personne pour qu’une part prenne un rôle et une place spécifique.
Il y a un modèle que j’aime beaucoup et qui est celui de l’IFS (Internal Family System) en français il s’agit du système de famille intérieur. Dans ce modèle les différentes parties sont organisées entre elles comme une famille. Elles se protègent, se soutiennent ou s’ignorent. Dans ce modèle il existe 3 grandes catégories de part de personnalités (aussi appelées sous-personnalités). Il y a la famille des exilés, ce sont toutes les parts qui ont subis des difficultés émotionnelles, des blessures (ça peut être une agression par exemple, ou une séparation, un rejet, de la manipulation). Il y a la famille des managers. Le manager s’arrange pour que l’exilé qui souffre reste suffisamment éloigné du système. Un manager peut être par exemple la partie qui contrôle, ou celle qui critique. La dernière famille est celle des pompiers. Les pompiers interviennent en dernier recours, c’est-à-dire lorsque les managers n’arrivent plus à maintenir à distance les exilées. Les sous-personnalités qui appartiennent à cette catégorie sont par exemple les addictions (tabac, alcool, boulimie, addiction au travail) etc.
Plus l’exilée est mis à distance et plus il va chercher à se faire entendre. Plus il va chercher à se faire entendre et plus les 2 autres familles vont renforcer leurs actions. Pouvoir entendre les exilés et apaiser leur souffrance est indispensable. Ainsi le système s’assoupli, permettant par la même occasion à la grande instance qu’on appelle le Self de regagner un peu plus de place au sein du système.
Les styles d’attachement
J’ai eu la chance d’être formée à l’attachement à 2 reprises. Lorsqu’il est question de lien à l’autre, ce modèle se retrouve au cœur de la dynamique.
Il existe 2 grandes catégories de style d’attachement. Il y a ceux qui ont un attachement sécure (concerne 60% de la population). Ces personnes-là sont rassurées qu’elles soient dans l’intimité avec une personne ou dans un rapport de proximité, ou qu’elles soient séparées physiquement de la personne. La 2e grande catégorie des styles d’attachement est appelé « attachement insécure » (concerne 40% de la population). Au sein des attachements insécures il existe 3 styles d’attachements différents : l’attachement anxieux (concerne 10% de la population), l’attachement évitant (concerne 15% de la population), et l’attachement désorganisé (concerne 5% de la population). La personne ayant un attachement anxieux a peur de l’abandon et a besoin de maintenir une proximité relationnelle avec l’autre. L’autre lui permet de réguler son monde émotionnel lorsque les émotions et angoisses surgissent. La personne ayant un attachement évitant a peur de la proximité et a besoin de distance avec l’autre. Enfin, la personne dont l’attachement est désorganisé a peur à la fois de la proximité et de l’abandon, même si la personne possède un mode prédominent il y a une alternance entre l’attachement anxieux et l’attachement évitant.
Le style d’attachement se construit dans le lien à ceux qui nous élèvent (appelés « figures d’attachement ») mais ce n’est pas quelque chose qui reste figé dans le temps. Il évolue dans 25% des cas. Le lien avec une personne (thérapeute ou non) à l’attachement sécure permet de passer d’un attachement insécure à un attachement sécure. Ces liens se travaillent en thérapie.